Dans le cas contraire l’implantation de caméras est un gaspillage d’argent public.
2 Nécessité d’un bureau d’étude ?
Si l’on connaît les objectifs, nous nous sommes posé la question de la nécessité d’un bureau
d’étude : La police municipale et nationale sont compétentes en matière de délits. Le service
urbanisme, la préfecture sont compétents en matière de sécurité des biens et des personnes,
des points chauds routiers et des incivilités ?
Pourquoi le choix d’un bureau d’étude, quel est le bureau d’études et pourquoi ce
choix ?
3 Coût et impact environnemental
Le cabinet est-il aussi chargé d’étudier l’impact environnemental de l’implantation de
caméras ? En effet cette mesure s’accompagnera-t-elle d’une augmentation de l’éclairage
public la nuit ? pourtant bien connu pour avoir des conséquences néfastes sur la faune.
Quel serait le bilan énergétique de ces caméras en fonctionnement (caméras, serveurs,
écrans, lumières...) ?
4 Surveillance et contrôle de la population
Pensez-vous que nous pouvons écarter ce risque ?
Nous nous démarquions des communes de l’Ariège par la présence de peu de caméras vidéo
surveillance, mais, une fois n’est pas coutume, l’équipe en place se préoccupe de rattraper ces
retards.
Pouvez-vous nous informer avec précision sur ce projet dans les différents points cités
ci-avant. »
Foix en commun.e
Monsieur le Maire répond que le projet d’installation de caméras de vidéoprotection est
inscrit dans le programme municipal du groupe majoritaire. Il informe que des visites ou
discussions ont eu lieu avec d’autres villes qui ont installé ces dispositifs, Mazères, Cahors,
Pamiers, Tarascon, Lavelanet.
Il rappelle que de nombreux dispositifs de prévention sont mis en œuvre depuis 1995 avec le
soutien des différents partenaires intercommunaux et associatifs. Il précise qu’afin de mettre
en place un système efficace et respectueux des libertés, un bureau d’études sera amené à
accompagner la démarche. Un groupe de travail présidé par le maire va être créé pour
préparer le cahier des charges, huit élus dont 2 des groupes d’opposition, huit personnalités
dont un représentant de la Préfecture, du Procureur de la République, de la Police nationale,
de la Police municipale, le Président du CLSPD, la Présidente de l’association des
commerçants, un représentant du conseil citoyen et le médiateur de rue.

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