-Une aide au maintien de l’ordre
M. Plouvier : Les décisions d’installation des caméras
sur République et Italie ont été prises sur le mandat
précédent donc les évènements d’août 2014 n’ont pas
été le déclencheur de ces décisions

M. Plouvier : Comment fonctionne le CSU ?

M. Plouvier : A bordeaux, plusieurs opérateurs se
relaient donc il y a un véritable système de vidéoprotection mis en place qui va jusqu’au contrôle
d’accès.

M. Fossembas : Un opérateur vidéo, un opérateur radio et un
encadrant sont présents et travaillent pendant une journée
entière.
M. Fossembas : A Rennes il s’agit seulement de videoprotection et non de contrôle d’accès. A la ville de Rennes les
moyens ont été mis en place en fonction de l’usage que l’on
souhaite pour la vidéo protection.

Mme Douaire : Ne comprends pas la différence faite
entre
les
termes
de
vidéo-protection
et
vidéosurveillance.

M. Fossembas : il s’agit juste du terme employé dans la loi
d'orientation et de programmation pour la performance de la
sécurité intérieure. On utilise aujourd’hui le terme de vidéoprotection pour ce qui est de l’espace public.

Mme Douaire : L’étude de M. Heilmann est beaucoup
plus critique sur la vidéo protection que la présentation
qui en est aujourd’hui faite.

M. Chardonnet : On ne peut pas nier les nombreux apports
de la vidéo-protection et l’étude d’Eric Heilmann préconise
d’ailleurs de poursuivre la vidéo-protection. Pour la ville de
Rennes la vidéo est un outil mais la priorité reste la présence
humaine. Le point essentiel est l’usage que l’on fait de la
vidéo-protection, d’où la nécessité de savoir l’encadrer.
L’étude d’Eric Heilmann conforte la position de la ville. A cela
s’est rajouté l’intérêt de la vidéo-protection pour améliorer la
sécurité des policiers sur le terrain.
M. Veste : il ne faut pas oublier un élément essentiel : la prise
de décision notamment lors des manifestations. Les
mouvements des casseurs lors des dernières manifestations
ont été suivis grâce aux caméras, ce qui a permis d’anticiper
des situations à risque.
Pour ce qui est de la partie élucidation : la vidéo-protection
permet une compréhension plus rapide des évènements
M. Chaudet : Des caméras sont présentes au centre
commercial Alma et dans le métro. Grâce à ces caméras, on
constate une absence de délinquance sur ces 2 sites.

Mme Douaire : Compte tenu à la fois des études
internationales et de l’étude d’Eric Heilmann, il n’est pas
possible de dire que la vidéo-protection est une chose
positive.
M. Tual : Soutient totalement la position de la ligue des
droits de l’Homme. L’utilisation par la police nationale
des caméras pendant les manifestations pour surveiller
les manifestants est choquante. Les outils de
surveillance peuvent être des outils de répression.
M. Tual : La grande délinquance n’est pas visible mais
c’est elle qui coute cher. Ce ne sont pas les caméras
qui vont régler les problèmes dans certains quartiers.
M. Mendel : La police nationale n’a pas parlé des
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