Cette expérimentation de « portique virtuel » associerait des moyens classiques
d'identification (badges, codes visuels portés sur un document ou sur un téléphone
mobile) à un dispositif biométrique utilisant des technologies de comparaison faciale,
seules à même, d'après nos premières investigations, d'apporter une solution fiable et
rapide dans un contexte de contrôle d'accès portant sur un nombre potentiellement élevé
de personnes (élèves, professeurs, personnels techniques et administratifs, parents
d'élève, visiteurs...).
Je sais que, dans ce domaine, la doctrine de la Commission nationale de l'informatique et
des libertés (CNIL) évolue prudemment compte-tenu des risques substantiels que ces
technologies présentent pour les droits et libertés des personnes concernées, avec une
attention particulière portée à la protection des mineurs.
Je souhaite donc que, dès sa conception, cette démarche fasse l'objet d'un partenariat
étroit avec la CNIL, afin que nous puissions nous assurer en amont de l'acceptabilité des
modalités de traitement des données biométriques, de la qualité des mesures prises pour
la protection des données sensibles et des personnes concernées (notamment en
anticipant sur la mise en application du règlement européen relatif à la protection des
personnes physiques à l'égard du traitement des données), mais aussi afin de pouvoir
partager avec vous le bilan de cette expérimentation, afin de valider les hypothèses qui
auront été formulées en matière de sécurité, de fiabilité et d'efficacité des dispositifs et
des processus correspondants.
Mes services et moi-même sommes à votre disposition pour vous présenter ce projet afin
de l'orienter au mieux en bénéficiant de vos conseils et de votre vision.
Je vous prie de croire, Madame la Présidente, à l'assurance de mes respectueux
hommages.

Renaud MUSELIER

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