- mise en place de caméras aux abords de la caserne de gendarmerie Sénarmont à
Strasbourg et à l’entrée du bureau de police du Neuhof ;
- passage en haute définition des caméras de Souffelweyersheim, du Centre-ville de
Strasbourg, de Cronenbourg et du quartier des Ecrivains (Schiltigheim-Bischheim) ;
- équipement et renouvellement des caméras entre la Gare et Koenigshoffen dans le cadre
de l’extension du tramway vers l’Ouest.
Le Comité d’éthique de vidéoprotection est présidé depuis 2014 par M. Jean-Paul
COSTA, président de l’Institut des Droits de l’Homme. Sur proposition du Président de
l’Eurométropole, Me Pascal CRÉHANGE, avocat et ancien Bâtonnier de l’Ordre des
avocats de Strasbourg, a été sollicité pour occuper la présidence du Comité d’éthique pour
les 3 prochaines années.
Les représentations des institutions composant ce comité et la commission technique ad
hoc restent inchangées.
II.

Parc de caméras gérées par le Centre de supervision vidéo (CSV) de
l’Eurométropole à vocation de vidéoprotection

Le Centre de supervision vidéo a installé les caméras à la demande des communes pour
pallier des problématiques récurrentes de sécurité, de dégradations ou de regroupements.
L’outil vidéo peut également être déployé dans l’optique de visualiser les axes majeurs
des communes, pour aider à obtenir des éléments face à une délinquance de plus en plus
mobile (cf. annexe chiffrée). Le service d’Information et de régulation automatique de la
circulation (SIRAC) dispose également d’un réseau de caméras vidéos dont l’usage est
l’aide à la gestion des déplacements et du trafic routier.
III. Activité du Centre de supervision vidéo (CSV) en 2018-2019
Parmi le parc total composant l’outil vidéoprotection de l’Eurométropole, il convient de
distinguer les caméras de voie publique (397) de celles équipant des lieux métropolitains
ouverts au public (312). En effet, d’une part, le régime juridique diffère et, d’autre part,
l’utilisation métier par le centre vidéo varie puisque seules les caméras visionnant la voie
publique ont vocation à être manipulées en direct. De plus, parmi ces dernières, c’est le
raccordement en fibre EMS qui permet le renvoi d’images instantané vers les partenaires
de police et gendarmerie (cf. annexe chiffrée).
L’exploitation en direct permet d’être un soutien aux forces de polices municipales des
communes et à la police nationale : c’est un outil pour la levée de doute en cas d’appel de
citoyens, pour l’assistance lors d’interventions sur la voie publique et, plus globalement,
d’aide à la gestion des évènements pour les forces de secours.
En outre, le CSV a déployé un opérateur vidéo sur le poste déporté en salle de crise
(Mosovo) de la Police nationale à plus de 15 reprises en 2019 pour le suivi des grandes
manifestations et visites officielles. A l’inverse, lors des nombreuses manifestations de
Gilets jaunes, la Police nationale a privilégié la mise à disposition de 2 enquêteurs présents
physiquement au CSV pour orienter ou guider les forces de terrain au maintien de l’ordre.

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